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Les opérations de contrebande le long de la frontière mexicaine traitent généralement de drogues illicites, d'armes illégales et de trafic d'êtres humains, mais un récent démantèlement est remarquable pour sa cible plus inhabituelle - des pesticides qui aident et nuisent aux abeilles, qui font partie intégrante de notre approvisionnement alimentaire. Injection de vitamine Ad3e Pro

Ce qui était passé en contrebande était des pesticides illégaux utilisés pour tuer les acariens Varroa qui attaquent les abeilles mellifères.Le département américain de l'Agriculture a déclaré que ces acariens sont "une menace majeure pour la santé des abeilles et deviennent résistants" aux composés chimiques utilisés pour les contrôler.
Dans le même temps, James Nieh, du département d'écologie de l'UC San Diego, avertit que la contrebande de pesticides concentrés à base d'amitraz "présente un risque majeur pour les abeilles mellifères".
Sofia Mancera Morales était le chef de file d'une organisation de contrebande de pesticides, selon le bureau du procureur américain à San Diego.Elle a admis avoir obtenu des pesticides au Mexique et avoir dirigé son réseau de contrebande pour amener les produits chimiques aux États-Unis.
Les pesticides étaient principalement du Bovitraz et du Taktic, qui contiennent de l'amitraz à une concentration supérieure à celle autorisée.Le produit chimique tue les acariens, mais il «pourrait également causer des effets neurologiques et des effets sur la reproduction chez l'homme à cause de la consommation de miel contaminé».
C'est selon Asst.L'avocate américaine Melanie Pierson, qui a supervisé les poursuites et a été à l'origine d'autres affaires impliquant la contrebande de pesticides à travers notre frontière commune, comme l'a précédemment rapporté le Times de San Diego.
Pierson a été rejoint dans un effort de groupe de travail multi-agences par la division criminelle de l'EPA et les enquêtes sur la sécurité intérieure.L'assistant spécial a également participé.Le procureur américain Stephen DaPonte.
"En échange de profits mal engendrés, cette opération de contrebande cavalière était plus que disposée à risquer la santé publique et l'industrie des abeilles, qui est essentielle à la pollinisation de notre approvisionnement alimentaire", a déclaré l'avocat américain Randy Grossman après que Morales a plaidé coupable plus tôt ce mois-ci.
Morales a reçu huit mois de détention, suivis de deux ans de libération surveillée, et doit payer une restitution de 7 497 $ pour se débarrasser des pesticides illégaux.
Dans les études animales, l'amitraz réduit la fertilité masculine et les naissances vivantes.Il est également classé comme un "cancérogène possible pour l'homme sur la base d'études sur des rongeurs suggérant qu'une exposition à long terme pourrait entraîner un cancer", selon les documents judiciaires.
Les produits chimiques ont été introduits en contrebande dans le pays à partir de janvier 2020. Morales a dit à ses co-conspirateurs d'apporter les pesticides de l'autre côté de la frontière vers une installation de stockage à Calexico, a déclaré le bureau du procureur américain.
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Les contrebandiers devaient lui envoyer des images des pesticides à l'unité de stockage comme preuve de livraison avant de fournir le paiement pour la contrebande.D'autres co-conspirateurs « prendraient alors les pesticides dans l'unité de stockage et les distribueraient aux États-Unis, par vente, expédition ou livraison », selon le dossier pénal.
Le dossier poursuit en disant que Morales savait que les pesticides étaient illégaux aux États-Unis et non disponibles à la vente et seraient saisis s'ils étaient découverts.Les contrebandiers devaient dire aux inspecteurs que les bouteilles de pesticides non homologués étaient du shampoing pour chien contre les puces et les tiques.
Il y a une part de vérité dans ce mensonge.Les pesticides de contrebande, à des niveaux de puissance bien inférieurs, sont utilisés dans les colliers anti-puces.
Morales a recruté son équipe sur Facebook, proposant de payer jusqu'à 150 dollars "pour chaque boîte de six bouteilles de 1 litre", selon le dossier du tribunal.Un contrebandier a admis aux autorités américaines qu'il avait « apporté deux à trois boîtes de pesticides aux États-Unis à trois reprises » et les avait livrées à la même unité de stockage à Calexico, pour lesquelles il avait été payé de 100 à 150 $ par boîte.
Le passeur avait des photos sur téléphone portable des produits chimiques dans le casier de stockage de Calexico.Le dossier poursuit en disant qu'une autre recrue a livré près de 1 000 bouteilles de pesticides en 30 jours, tandis que d'autres déposaient les pesticides à l'unité de stockage deux à cinq fois par semaine.
Ce qui a motivé cette opération souterraine est une demande croissante pour lutter contre la menace des acariens Varroa.Selon l'USDA, les acariens sont considérés comme "l'ennemi public numéro un" des abeilles à l'échelle nationale.La Honey Bee Health Coalition met en garde : "Chaque colonie d'abeilles aux États-Unis et au Canada a des acariens Varroa aujourd'hui ou en aura dans quelques mois."
Le parasite se nourrit du sang des abeilles "mettant en danger toute la ruche lorsque les infestations deviennent graves".Ils constituent également une menace indirecte pour plus de 90 cultures à fleurs qui dépendent de la pollinisation par les abeilles, comme les pommes, les bleuets, les cerises et les cantaloups.Mais ce qui est utilisé par certains pour tuer les acariens est potentiellement dangereux pour les humains et les ruches, comme Pierson l'a détaillé dans son dossier judiciaire.
Le professeur Neih de l'UC San Diego a déclaré que chaque année jusqu'à un tiers des colonies d'abeilles aux États-Unis "meurt pendant l'hiver, et une cause majeure de décès est les infestations par les acariens Varroa".
Et le professeur a déclaré que si l'amitraz est l'un des produits chimiques utilisés pour contrôler les infestations - à des concentrations de 3,33% dans les produits sous licence - "les solutions de contrebande contenaient des concentrations d'Amitraz qui étaient près de quatre fois supérieures, à 12,5%".
JW August est un journaliste audiovisuel et numérique basé à San Diego.
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